В придаточном сравнительном предложении. 17 глава




Anecdotes citées par Armand Lanoux
(Physiologie de Pcnis).

Примечания:

1. Le fard — румяна. Глагол: se farder Игра слов: "fan!" произносится так же,
как "phare" (маяк). Le gardien du phare — смотритель маяка. 2. Грубовато-разг.
Какая невыносимая! {Прост: elle me scie les pieds, или me casse les pieds; c'est un
"casse-pieds").


ГРАММАТИКА__________________________

ПОВЕЛИТЕЛЬНОЕ НАКЛОНЕНИЕ

(L'IMPÉRATIF)

I.Повелительное наклонение используется для выражения прика-
за,
совета и, с глаголом в отрицательной форме, запрета. Поскольку
повелительное наклонение не имеет 3-го лица, в этом случае употребляют
сослагательное наклонение: Réveillez-vous; ne dormez pas. Qu'il sorte!

II.Повелительное наклонение употребляется также для выра-
жения иронии или пренебрежения.
В
разговорном языке повелительное
наклонение может принимать значение, противоположное своему
прямому значению: так, например, преподаватель может сказать ученику:
DORMEZ, NE VOUS GÊNEZ PAS, mon garçon. (Что означает: vous ne devez pas
dormir ici.)

III. — Повелительное наклонение употребляется для выражения
предположения.
В
данном случае предложение с глаголом в impératif
близко по значению к придаточному предложению, начинающемуся
с частицы si: SUPPRIMEZ ces cafés aux vastes terrasses, ces innombrables
magasins, que resterait-il des grands boulevards?
— CHASSEZ le naturel, il
revient au galop
(пословица).

IV.Le passé de l'impératifпрошедшее время повелительного
наклонения.
Форма прошедшего времени повелительного наклонения
образуется с помощью вспомогательных глаголов avoir или être в повели-
тельном наклонении и причастия прошедшего времени (participe passé)
спрягаемого глагола:

Aie fini Sois revenu

Ayons fini Soyons revenus

Ayez fini Soyez revenus.

Эта форма употребляется (достаточно редко) для выражения приказа
или совета завершить какое-либоо действие к моменту, обозначенному
в будущем: AIE FINI ta lecture dans dix minutes. — SOYEZ RENTRÉS à sept
heures, mes enfants!

УПРАЖНЕНИЯ

I) Составьте предложения со следующими глаголами в impératif passé:
Terminer (un travail) — régler (une affaire) — déjeunerrevenir (à la maison).
И) Объясните каждый случай употребления impératif:


Essayez un peu de fumer dans une rame de métro: le contrôleur ne sera pas long
à vous interpeller.
Soyez arrivés de bonne heure, si vous ne voulez pas manquer le
début du concert.
Asseyez-vous donc à ma place, pendant que vous y êtes! Et
moquez-vous de moi. par-dessus le marche!
Cela passe pour cette fois, dit le sergent
de ville, mais n 'y revenez pas.
A six heures moins le quai t, une sonnerie retentit dans
la Bibliothèque nationale. Elle semble dire aux lecteurs: «Ayez remis vos livres au
bureau dans un quart d'heure!»
Demandez un verre d'eau: il vous le refusera.

III) Замените предложения с частицей si на предложения с глаголом в повели-
тельном наклонении,
выражающем предположение:

5/ vous regardez le sommet de la Tour Eiffel, vous le trouverez plus élevé que
naguère, à cause de l'antenne de télévision.
Si tu ronfles en pleine Bibliothèque, tu
seras rappelé à l'ordre par le gardien.
— Si nous avons l'imprudence de fumer dans le
métro, nous n'échapperons pas à une contravention.
Si vous vous asseyez à la
terrasse d'un café des boulevards, vous ne vous ennuierez pas.
Si vous donnez un
bon pourboire au chauffeur, vous aurez droit à un large sourire.

IV) Сочините небольшое (5 — 6 предложений) обращение преподавателя
к ученикам. Употребите повелительное наклонение для выражения иронии
(используйте глаголы: bavarder, déranger la classe, ne pas faire ses devoirs, ronger
ses ongles, battre ses camarades,
и т.н.).

V) Эссе. -— Décrivez une grande avenue de voire pays aux différentes heures de la
journée: circulation, lumière du jour, lumières de la nuit.

ТЕКСТ 65

UN ATTENTAT SUR LES BOULEVARDS

EN 1835.

La «machine infernale».

Morey était un vieil oiseau de nuit. La tête couverte d'une calotte
noire, le cou enfoncé dans les épaules, épais, voûté, semblant remâcher
de sinistres projets, il passait sa journée dans sa sombre échoppe de la
rue Saint-Victor, à pousser l'alêne1 et à trouer le cuir...

Il ne lisait que le Populaire, les Chaînes de l'esclavage ou l'Exposé
des principes républicains.
Semblable en cela à plusieurs milliers de
Parisiens de l'époque, il ne pensait qu'à une chose: assassiner Louis-
Philippe, qui, en 1830, avait escamoté2 à son profit la république (...)

Un jour de la fin de 1834, un homme pénétra dans l'échoppe:

«Peux-tu me loger?»


Morey accepta. L'homme — il se nommait Joseph Fieschi et était
Corse — était pour lui, un pur, un ardent républicain, une victime de la
tyrannie (...)

«Supposez, disait-il à Morey, une garnison assiégée qui aurait encore
des armes, mais dont les défenseurs seraient peu à peu décimés.
Comment résister? Moi, Joseph Fieschi, j'ai inventé le moyen: vingt-
cinq fusils posés sur un châssis. Il suffirait d'un homme, d'un seul, pour
mettre le feu. Alors, quelle pétarade!»

Et il sortit de sa poche un croquis montrant sa machine.

«Hein, père Morey, c'est cela qu'il vous aurait fallu pour vos barricades!»

Morey regarda puis au bout d'une minute, laissa tomber de sa petite
voix douce:

«Ce serait meilleur pour Philippe! (...) Mais je n'ai pas assez d'argent
pour payer une aussi belle mécanique.

— Ni moi non plus...

— Laisse-moi ton dessin. Je connais un homme riche qui est bon
patriote: s'il croit que le coup peut réussir, il fera les frais.»

Lorsqu'il porta à Pépin3 la maquette4, l'épicier comprit. Décidément,
Fieschi était très fort. Rien de plus simple — mais il fallait y penser —
que ces vingt-cinq canons de fusil, sagement rangés sur un châssis de
bois dont la partie supérieure s'élevait ou s'abaissait, de telle manière
que l'on pût pointer avec précision. La décharge se ferait simultanément
grâce à une traînée de poudre que l'on allumerait entre la douzième et la
treizième culasse. Il suffirait de placer la machine à une fenêtre et d'y
mettre le feu au moment où Philippe passerait devant la maison.

«Et cela coûtera combien?5 s'inquiéta l'épicier.

— Tout compris, confection de la machine et loyer de la maison:
500 francs.

— Pour 500 francs! s'exclama Pépin, ce serait dommage de s'en
priver. Je vous commandite6

Le trio décida d'opérer le 28 juillet suivant. Ce jour-là, anniversaire
des «Trois Glorieuses»7, le roi passerait une revue générale de la Garde
Nationale, rangée de la Bastille à la Madeleine. Il suffisait de trouver
sur le parcours une maison «banale, neutre, à l'abri des curieux et des
indiscrets». Ils la trouvèrent au numéro 50 du boulevard du Temple.

(...) Bientôt tout fut prêt.

Le soir du 27 juillet, Morey arrive boulevard du Temple et charge
minutieusement les canons jusqu'à la gueule — dix à douze balles par fusil...


Sans doute Fieschi a-t-il promis à ses complices de se tuer «le coup
fait», mais le bourrelier se méfie et, en vieux tireur, il prend soin de
charger deux ou trois canons en ménageant un intervalle entre la poudre
et les balles; ils éclateront et tueront à coup sûr le régicide8...

Les deux hommes font passer un comparse9 à cheval sur le boule-
vard et pointent la machine «à hauteur de la poitrine du cavalier».

Le 28 juillet, à dix heures et demie, le roi, suivi de ses fils, Orléans,
Joinville et Nemours, des maréchaux Mortier et Maison, de Thiers, du
duc de Broglie et d'une cohorte de généraux, arrive à la hauteur du
numéro 50. Soudain, Louis-Philippe voit un jet de fumée sortir de la
fenêtre du troisième étage. 11 a le temps de dire au prince de Joinville:
«Ceci me regarde.»

Au même instant, la fusillade crépite comme un «feu de peloton».

«Me voilà», crie le roi en agitant son chapeau. Une balle lui a seule-
ment éraflé le front, mais autour de lui c'est une hécatombe. La machine
infernale de Fieschi a fauché la foule: 18 morts et 22 blessés gisent sur
le pavé du boulevard. Le maréchal Mortier a été tué raide d'une balle
à l'oreille gauche.

О ironie! ce matin-là, les lecteurs du Charivari10 avaient pu lire cette
note: «Hier, le roi-citoyen est venu de Neuilly à Paris avec sa superbe
famille sans être aucunement assassiné sur la route.»

Fieschi, atrocement blessé par l'éclatement prévu par Morey, fut
arrêté alors qu'il essayait de s'enfuir par la rue des Fossés-du-Temple.
Morey et Pépin avaient pris tant de précautions... qu'ils se firent
prendre. (...)

Ils furent guillotinés tous trois le 19 février 1836.

(...) Barbes et Blanqui11, prévenus par le bourrelier, se tenaient prêts
à agir. Si l'attentat avait réussi, la deuxième république serait née treize
ans plus tôt.

ANDRÉ CASTELOT. Le Grand Siècle de Paris.

Примечания:

1. Сапожное шило. Морей был шорником и сапожником, чинил обувь
и конскую упряжь. 2. Стянул, слямзил, прикарманил. 3. Бакалейщик, который
будет "финансировать" покушение. 4. Макет. 5. Construction du français parlé: le
mot interrogatif est en fin de phrase. 6. Я вас финансирую, дам денег. 7. Три дня
революции 1830 г., в результате которой Луи-Филипп занял королевский трон.
8. Цареубийцу. Зд., Fieschi. 9. Сообщника. 10. Сатирический журнал того времени.
11. Политические деятели республиканской партии, идейные вдохновители рево-
люции 1848 года.


ГРАММАТИКА

НЕОПРЕДЕЛЕННАЯ ФОРМА ГЛАГОЛА

(L'INFINITIF)

Случаи употребления неопределенной формы глагола (простой или
сложной) крайне разнообразны. В частности, неопределенная форма
глагола может играть роль существительного, например:

Подлежащего: «II est nécessaire DE TUER le Roi », dit-il. (= tuer le Roi est
nécessaire).

Дополнения:

прямого: Je désire RESTER.

косвенного с предлогом de: Le trio décida D'OPÉRER. — II a promis DE
SE TUER.

косвенного с предлогом à: Fieschi réussit À TUER 18 personnes.

Глагол в неопределенной форме имеет свое собственное подлежащее,
отличное от основного подлежащего: Le roi voit UN JET DE fumée SORTIR de
la fenêtre.

Обстоятельства; например, обстоятельства образа действия:

II passait sa journée A POUSSER L'ALÊNE ET À TROUER LE CUIR;

Le roi-citoyen est venu à Paris SANS ÊTRE ASSASSINÉ sur la route;

— обстоятельства предположения, условия:

À VAINCRE sans péril, on triomphe sans gloire (Corneille): = si on est
vainqueur sans péril...

Дополнения к существительному: Le moment D'AGIR est arrivé.
Philippe était un homme À SUPPRIMER, (в значении прилагательного = digne
d'être supprimé). — Или просто: Philippe était À SUPPRIMER.

Дополнения к прилагательному: Barbes et Blanqui se tenaient prêts
À AGIR.

УПРАЖНЕНИЯ

I) «Et cela coûtera combien?» В какой части предложения находится вопроси-
тельное слово? — Как должна быть построена эта фраза в письменном языке?
в литературном языке?

II) Объясните значение глаголов в conditionnel: // était aimé d'une fille dont il
aurait pu être le père.
— // suffirait d'un homme, d'un seul, pour mettre le feu.C'est
cela qu'il vous aurait fallu pour vos barricades!
Ce serait meilleur pour Philippe!
Pour 500 francs, ce serait dommage de s'en priver!Ce jour-là, le roi passerait une
revue générale de la Garde Nationale.

III) Перенесите рассказ о покушении, написанный в présent de narration, в план
прошлого. (Со слов: «Le soir du 27 juillet...» до слов: «d'une balle à l'oreille
gauche».)


IV) Замените в тексте для чтения глаголы в Indicatif формами infinitif présent
и infinitif passé.

V) (а)Составьте 4 предложения в неопределенной формой этих глаголов
в роли подлежащего. (В частности, в предложениях с безличными глагольными
конструкциями, например: il est nécessaire de tuer le roi.)

(б) Составьте предложения с глаголами в неопределенной форме в роли
дополнения (с предлогом или без него).

(в) Составьте предложения с глаголами в неопределенной форме в роли
обстоятельства.

(г) Составьте предложения с глаголами в неопределенной форме в роли
дополнения к прилагательному или существительному.

VI) Измените конструкцию предложений, поставив глаголы, не выделенные
курсивом, в infinitif с предлогом; при этом слова в скобках в новом предложении
не потребуются: — II mange, il dort; (voilà à quoi) il passe sa vie.Cet insolent va
entrer ici (et ne)
saluera personne. — J'opérerai le blessé; je (V) ai décidé, dit le
chirurgien.
— Je t'offrirai un beau voyage; je (le) promets. — Donnez-lui dix mille
francs, (cela) suffira.

VII) Назовите 10 глаголов, неопределенная форма которых с артиклем может
выступать в роли существительного (Напр.: le déjeuner).

VIII) Эссе. Racontez une séance du procès des trois conspirateurs, Fieschi, More)
et Pépin, tel qu'on peut l'imaginer d'après la lecture.

ТЕКСТ 66

LA BOURSE

«Ils jouent à l'argent, expliqua Launois.

— Pour le compte des autres, ajouta Noël Francœur. Ceux qui
encaissent1 ne se gèlent pas sur les marches2. Pas plus qu'ils ne
descendent dans les mines ou ne récoltent le caoutchouc. Et quand un
nigaud3 de mon espèce risque sa peau pour enlever Alep ou défendre
Damas4, il ne se doute pas que ça sert à enrichir ceux qui spéculent5 sur
le pétrole...»

Il gravit quelques marches, suivi de ses compagnons. Sous le
péristyle, les commis de coulissiers6 se bousculaient en vociférant
devant des tableaux noirs. A chaque valeur qu'inscrivait le préposé.
c'était une explosion de cris: «Deux mille deux... Deux cent cinq... Deux
cent six...» Rien que des chiffres. Tendant l'oreille, Francœur parvint
pourtant à saisir quelques mots. Toujours les mêmes: «J'ai! Je prends!
J'ai!» Comme une mystérieuse antienne8.


«Mais ils ont quoi? Ils prennent quoi? finit-il par demander à Toine
emmitouflé dans son cachez-nez.

— Rien... Du papier... Du vent», lui répondit la voix enchifrenée9.
Ce jeu passionnait tellement les employés de Bourse qu'ils ne semblaient

pas souffrir du froid. «La fièvre les réchauffe», pensa Noël. Quelques
frileux seulement battaient la semelle à l'écart, puis retournaient vite se
mêler au chœur: «J'ai! Je prends! J'ai! Je prends!» On eût dit un office10 dans
un asile de fous. Les clameurs, un instant, devinrent assourdissantes, puis,
soudainement, ce fut le silence. Comme si la stupeur eût serré les gorges.
Mais cela ne dura que quelques secondes. Les hurlements reprirent, encore
plus nourris. La masse humaine entassée derrière les colonnes se disloqua,
se répandit sur les marches, toujours vociférant. Certains bondissaient vers
les grilles, courant au téléphone. L'un d'eux bouscula Toine Launois. Celui-
ci reconnut son confrère de Paris-Midi11
«Qu'est-ce qui se passe?

— Le Syndicat de la coulisse fait annuler les cours du Consortium».
Ces mots lancés, l'informateur repartit à toutes jambes. Noël serra les

dents; le bon Toine poussa un gémissement. Coudur, seul, n'avait pas
compris.

«Qu'est-ce qu'il gazouille, le frère?12 demanda-t-il timidement
à Launois.

— Que les titres de Robinson ne sont plus cotés.

— Ah! Et ça veut dire quoi?

— Qu'il est rainé.»

Coudur en perdit le souffle. Puis, de fureur, il jeta son chapeau par
terre et le piétina. Là-haut, le préposé, d'un coup de torchon, effaçait un
chiffre sur l'ardoise: c'était fini.

ROLAND DORGELÈS Tout est à vendre.

Примечания:

1. Зарабатывают, зашибают деньги. 2. Имеются в виду ступени величественной
лестницы, ведущей в здание Биржи. 3. Простофиля, болван. 4. Намек на военные
операции того времени на Ближнем Востоке. 5. Спекулируют. 6. Маклеры,
продающие ценные бумаги, не зарегистрированные на Бирже. 7. Celui qui est
chargé d'une tâche, préposé à une fonction. 8. Церк. Антифон: песнопение, в котором
постоянно повторяются одни и те же слова {=j'ai des valeurs à vendre, à ce prix. Je
prends des valeurs à ce prix). 9. Разг. Простуженный, гнусавый. 10. Богослужение.
11. Название газеты. 12. Argot; qu'est-ce qu'il dit, celui-là? On dit plus souvent:
qu'est-ce qu'il chante?


ТЕКСТ 67

LE MUSÉE GRÉVIN

«Comment, vous ne connaissez pas le Musée Grévin?

— Oh! vous savez, les musées, je m'y ennuie terriblement. Ces toiles
alignées au mur, ces statues qui gardent pour l'éternité des attitudes
étranges...

— Vous n'êtes pas un amateur d'art. Mais vous avez le courage de
votre opinion! Seulement, voyez-vous, le Musée Grévin n'a aucun
rapport avec le «Prado», les «Offices» ou le «Louvre». Connaissez-vous
«Madame Tussaud», le musée de Londres?

— Cette galerie de mannequins, grandeur naturelle, représentant des
personnages fameux?

— C'est ça. Eh bien, le Musée Grévin en est la réplique1 parisienne,
mais une réplique originale. «Madame Tussaud» (que fonda, soit dit en
passant, un ménage français, vers 1790) vous offre une collection
impressionnante d'instruments de torture ou d'assassinat. Le Musée
Grévin, lui, met l'accent moins sur l'horreur que sur le pittoresque2. Ce
qui y domine, ce sont les tableaux d'histoire où les lieux sont recon-
stitués avec autant de fidélité que les costumes et les visages.

— Par exemple?

— Par exemple, la vie de Jeanne d'Arc, les journées les plus célèbres
de la Révolution française, une réception chez Bonaparte à la Mal-
maison...

— Vous n'allez tout de même pas prétendre que les visages sont ici
des portraits exacts?

— Presque! Car partout où un document a pu servir de modèle, le
personnage a été figuré avec une vérité scrupuleuse. Parfois, même,
vous avez sous les yeux des objets réels, authentiques: ainsi cette
baignoire où Marat, le fameux Révolutionnaire, gît poignardé, c'est
vraiment celle qui servait à ses bains... Le tableau est saisissant: Char-
lotte Corday, la meurtrière, debout, hautaine et impassible près du
cadavre, tandis que la foule ameutée par la servante enfonce la porte...

— Mais «Tussaud» représente beaucoup de personnages contem-
porains...

— Le Musée Grévin aussi: vous y verrez le Président de la Répub-
lique, des ministres, les principaux hommes d'Etat du monde entier, les
cosmonautes, les triomphateurs du Tour de France cycliste, que sais-je
encore?

— Et ces gens-là ont posé devant les imagiers?


— Oui, souvent... Ce n'est pas le cas, évidemment, de ce modeste
citoyen (en cire!) que vous trouverez assoupi sur une banquette, un
journal étalé sur les genoux... Il a une amusante histoire. Figurez-vous
qu'on avait d'abord mis dans ses mains un numéro du Gaulois, quotidien
de l'époque. Le directeur du Gaulois se fâcha tout rouge: «Vous avez
l'air d'insinuer, dit-il, que la lecture de mon journal est endormante!»; on
remplaça le Gaulois par d'autres quotidiens. Et les directeurs de
protester tour à tour. On eut alors une excellente idée: celle de glisser
entre les mains du dormeur le Journal officiel de la République
française.
Et ce fut un éclat de rire général... »

G. M.

Примечания:

1. Повторение, подобие. 2. Делает упор не столько на ужасное, сколько на
живописность (выразительность).

ГРАММАТИКА___________________________

НЕОПРЕДЕЛЕННАЯ ФОРМА ГЛАГОЛА (продолжение)

I.Инфинитив употребляется для выражения приказа
и запрета.
В
данном случае инфинитив по значению приближается к
повелительному наклонению (impératif), но приказ или запрет, выра-
женный инфинитивом, относится не к конкретному лицу, а ко всем
окружающим, к любому потенциальному слушателю или читателю.
В данном значении инфинитив употребляется в поговорках, объявлениях,
кулинарных и медицинских рецептах:

S'ESSUYER les pieds en entrant dans le Musée. — NE PAS FUMER!

II.Инфинитив употребляется для выражения негодования,
возмущения:

Moi! CROIRE à ces racontars!

III. — Инфинитив в повествовании может употребляться в значении
indicatif passé, и в этом случае перед ним стоит предлог de:

Et les directeurs DE PROTESTER tour à tour. (= Les directeurs protestèrent.).

IV. — Инфинитив может выражать вопрос — точнее, сомнение,
колебание.
Если перед глаголом в неопределенной форме стоит вопроси-
тельное слово (quoi? que? comment? où?), это означает, что лицо, высту-
пающее в роли подлежащего, спрашивает себя, что делать, что можно
было бы сделать в
той или иной ситуации:

QUE FAIRE? QUE DIRE? QUE RÉPONDRE? COMMENT SORTIR
D'ICI? OÙ ALLER? (= Que dois-je faire? Que dois-je dire? и т.д.).


V.Б придаточном относительном предложении инфинитив

заменяет наклонение, обозначающее возможность (subjonctif или conditi-
onnel). В этом случае относительное предложение всегда вводится пред-
логом:
Je n'ai personne AVEC QUI CAUSER (= avec qui je causerais, avec qui je
puisse causer).

УПРАЖНЕНИЯ

I) Найдите в тексте глаголы в infinitif и объясните их употребление.

II) Образуйте infinitif passé этих глаголов.

III) Составьте 6 предложений, содержащих совет, приказ или запрет
с помощью глаголов в неопределенной форме. Используйте обороты разговорного
языка. (Напр.: Фармацевтика: Agiter le flacon avant de s'en servir. — Кулинария:
prendre deux œufs bien frais, et en battre les blancs en neige.)

IV) Измените предложения таким образом, чтобы вместо подчеркнутых
глаголов стояли глаголы в infinitif в повествовательной или вопросительной
функции: Charlotte Corday était une monarchiste convaincue. Elle se demandait
comment mettre un terme aux excès révolutionnaires de Marat. «Que ferais-ie, se disait-
elle, pour l'empêcher de nuire?»
Elle pensa alors à le, tuer.Mais comment i
parviendrait-elle? Par quel chemin se rendrait- elle à Paris? Puis comment
approcherait -elle de Marat?
Et la jeune fille hésitait devant tant de difficultés.

 

V) Преобразуйте данные предложения таким образом, чтобы употребить
в них неопределенную форму глагола (вспомогательный глагол вам не понадо-
бится): Que dois-je lui répondre?A qui peut-on se fier?Comment pourrions-
nous l'aider?
Quand vais-je le convoquer?Où puis-je me cacher?Que
pourrais-je faire dans cette circonstance?

VI) В репликах из монолога Гарпагона (комедия Мольера ''Скупой", акт 4.
сцена 7) замените многоточия на подходящие по смыслу вопросительные слова.
«On m'a dérobé mon argent.... peut-il être?... est-il devenu?... est-il?.. ferai-je pour le
trouver?... courir?... ne pas courir?»

VII) Замените глагольные словосочетания в придаточных относительных
предложениях на один глагол, в неопределенной форме: Je n'ai pas d'amis à qui je
pourrais confier mes soucis.
Connaissez-vous quelqu'un avec qui vous puissiez
traiter?
Vous trouverez (quelqu'un) à qui vous devrez parler (опустите
местоимение
quelqu'un).Donnez-moi (quelque chose) avec quoi je puisse écrire
(опустите
quelque chose и поставьте перед инфинитивом предлог de вместо
предлога avec).



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