Les branches de l'agriculture




 

Le mot "agriculture " est formé des mots latins "ager", "agri" (champ) et "culture" (culture). L'agriculture est l'art de cultiver la terre, de la labourer, de la fertiliser, de la faire produire. Dès les premiers jours de l'histoire ancienne, on peut constater que l'agriculture prend une place de première importance dans la civilisation. L'agriculture est le fondement de la vie humaine, la source de tous les vrais biens. Au début c'est la cueillette, puis longtemps après, elle devient la source de matières premières pour les industries alimentaires et maintenant elle alimente presque toutes les industries existantes. Son moyen de production principal est la terre. Les travailleurs agricoles sont mis en contact avec des organismes vivants: végétaux, animaux, microorganismes.

Le génie rural est l'un des arts les plus anciens qui soient au monde. L'oeuvre de civilisation s'inscrit sur le sol du pays. L'agriculture du XXe siècle n'est plus seulement celle des champs: elle est en train de devenir celle des forêts, des rivières, des montagnes et des serres.

Sans nourriture la vie deviendrait impossible. Nourrir les hommes, telle est l'une des préoccupations essentielles de chaque pays du monde. C'est une des tâches de toutes les branches de l'agriculture. Dans l'agriculture on distingue les branches autonomes suivantes: production des céréales, culture des légumes, horticulture, viticulture, production du coton, production de la betterave à sucre, culture du lin, élevage du bétail pour la production laitière et pour la boucherie, élevage des porc et de la volaille, la sériciculture, la pisciculture, la sylviculture, l'apiculture.

En fait, toutes les multiples branches de l'agriculture se réunissent en deux grands ensembles: culture des plantes et élevage. La branche principal - c'est la production du grain. Le succès de toutes les branches agricoles en dépend. L'intensification de l'agriculture, sa mécanisation, l'emploi de la chimie et l'amendement des terres sont des facteurs décisifs qui déterminent le développement de la production du grain dans toutes les exploitations céréalières.

L'organisation de l'élevage est une source du progrès de l'agriculture. Dans l'alimentation de l'homme moderne, les produits d'origine animale (viandes, oeufs, produits laitiers) prennent de plus en plus de l'importance.

Toutes ces objectifs ne peuvent être réalisés que par des agriculteurs soigneusement formés.

 

Agriculture française

I

Avec ses 32 millions d'hectares de surface agricole utile (près de 60% de son territoire), la qualité de son sol et la variété de ses climats, la France ne doit plus prouver sa vocation agricole.

Paradoxalement, dans la seconde moitié du XIXe siècle et surtout durant l’entre-deux-guerres, elle a connu un déficit agricole permanent. L'insuffisance des rendements et le bas niveau de la productivité la forçaient à importer pour sa consommation environ le double de ses exportations agricoles, alors même que le tiers de sa population active se consacrait à l'agriculture.

Ce retard a été amplement comblé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale: la production agricole a augmenté en volume de 3% par an en moyenne de 1954 à 1974 et de plus de 17% de 1975 à 1978; en outre, l'excédent des exportations agricoles aide à amortir, en partie, la facture pétrolière.

Ce renversement de situation n'a pu s'accomplir sans une profonde mutation de l'agriculture qui a fait de la France une puissance agricole non négligeable.

Le progrès technique a contraint la sphère agricole à de nombreux changements, tant au niveau de la production qu'à celui des structures d'exploitation.

Grâce aux progrès de la recherche, à une réussite certaine de la vulgarisation des techniques nouvelles et au développement de l'enseignement agricole, l'agriculture française a changé de visage. Un meilleur travail du sol (grâce à la motorisation), l'utilisation des engrais, des produits phytosanitaires et les progrès biologiques (sélection des espèces, augmentation de la productivité des variétés, alimentation rationnelle des animaux) se sont répandus avec succès. La croissance considérable de la production agricole française a fait de l'agriculture un atout du commerce extérieur français. Dès le début des années 60, les exportations ont commencé à croître plus rapidement que les importations. La C.E.E.1 est le principal destinataire de ce courant d'échanges, puisqu'elle absorbe de 55 à 60% des exportations de la branche agricole. Cette prépondérance européenne tend, cependant, à perdre quelques points, la France s'efforçant de diversifier ses débouchés, notamment vers les pays tiers.

1 La C.E.E. - La Communauté Européenne Economique. Европейское Экономическое Содружество.

 

Agriculture française

II

L'agriculture française est connue dans le monde comme assez perfectionnée. Elle se classe après les Etats-Unis et le Canada et occupe la première place en Europe. La valeur de la production animale qui donne plus de 50% de production agricole dépasse la valeur des productions végétales, après avoir été longtemps inférieure. Ce changement est dû aux méthodes industrielles qui se développent dans la production animale. La production de viande de boucherie est devenue insuffisante pour couvrir les besoins d'une consommation toujours croissante.

Les volailles sont produites en quantités de plus en plus grandes. Le développement de l'élevage bovin a nécessité l'extension des cultures fourragères. Presque le tiers du sol est consacré à l'alimentation du bétail. L'élevage bovin et ovin est également effectué pour la production de lait et de fromage. La production de fromage se place, pour la quantité, au second rang mondial après les Etats-Unis. Les régions françaises fournissent quelque 350 variétés de fromages fabriqués avec du lait de vache, de chèvre ou de brebis (roquefort).

La production de blé atteint près de 25 millions de tonnes.

Les cultures du blé et de la betterave sont surtout développés dans les plaines du Nord et du Bassin parisien (Beauce).

La culture du maïs (Bassin aquitain, Alsace, Bresse) a fortement augmenté (environ 10 millions de tonnes), alors que le déclin de la production de l'avoine résulte de la régression de l'élevage du cheval. Le riz

s'est implanté en Camargue, où toutefois sa culture a fortement décliné.

Les cultures industrielles jouent un rôle secondaire (en dehors de celle de la betterave à sucre). Il n'en est pas de même des cultures fruitières et maraîchères. Le climat de France est favorable à la production des fruits (amandiers, oliviers du Midi méditerranéen, pêchers et abricotiers de la vallée du Rhône et de la Garonne, pommes à cidre de Normandie, etc.) et.des légumes («ceinture dorée de Bretagne», Val de Loire - partie de la vallée de la Loire qu'on a appelé le jardin de la France).

Les cultures maraîchères sont surtout développées dans la région parisienne et autour des grandes villes.

La vigne, culture traditionnelle, après avoir beaucoup souffert du phylloxéra au début du siècle, s'est reconstituée.

La pêche occupe une place importante dans l'économie de la France. Elle s'est concentrée dans quelques grands ports – Boulogne, La Rochelle, Lorient. Fécamp, etc.

Les choix économiques fondamentaux: l'exemple de l'Algérie

 

L' Algérie, tous ceux qui s'y intéressent le savent, est l'une des économies du tiers monde qui on enregistré, au cours de la décennie 70-80, les taux1 les plus élevés en matière de formation brute de capital fixe.

Plusieurs économistes on été littéralement fascinés par les niveaux et les rythmes atteints par l’accumulation productive en Algérie au cours de cette période. En effet les chiffres concernant la progression de l'investissement tout au long de l'exécution des Plans de développement successivement adoptés par les pouvoirs publics algériens, sont impressionnants.

N’ayant qu'une population de 20 millions d'habitants et donc des débouchés internes2 réduits, l'industrialisation n'a été possible que par la conjonction historique de deux phénomènes: d'importantes recettes en devises qui ont permis d'acheter à l'extérieur les équipements et surtout une classe dirigeante qui a réussi à imposer un taux élevé d'investissement à une population dont les conditions de vie restent difficiles.

Au sein du secteur industriel, la ventilation3 des ressources d'accumulation s'est effectuée massivement au bénéfice du secteur des hydrocarbures et des branches productrices de biens d'équipement.

On pourrait considérer ainsi, la répartition, en pourcentage, du total des investissements industriels au cours de la période allant de 1967 à 1978 s'établit comme suit; 33,8% pour les hydrocarbures, 47,7% pour les biensd'équipement, 11,2% pour les biens intermédiaires et seulement 8,3% pour le secteur produisant des biens destinés à la consommation finale.

Conséquence directe de l'insuffisance des investissements consacrés à l'amélioration de la situation du secteur rural, la tendance dominante dans l'agriculture algérienne est à la stagnation de sa production et à la faiblesse de ses rendements.

1валютный курс; 2внутренний рынок;3распределение суммы

 

Le commerce intérieur

 

Le terme de «commerce» a pendant longtemps été utilisé avec un contenu très large, désignant pratiquement l'ensemble de l'activité économique; c'est à ce sens que correspondent des termes juridiques courants.

Dans un sens plus restreint, le commerce pourrait consister dans l'achat de marchandises pour les revendre sans leur apporter de tranformation matérielle importante; les activités productrices étant caractérisées au contraire par les modifications apportées aux ressources naturelles pour obtenir des biens finis1, aptes à la satisfaction des besoins des hommes.

L'activité commerciale est fort ancienne, mais elle s'est d'abord développée sous forme d'échanges lointains, entre pays et régions, par voie maritime ou terrestre. Ce commerce "extérieur", qui suscitait des interventions des pouvoirs politiques (douanes2 p. ex) et des conflits entre pays, a toujours été plus étudié par les économistes que le commerce "intérieur".

Le commerce intérieur, considéré comme un ensemble d'activités spécialisées dans les échanges, apparaît lorsque le développement de la population urbaine rend plus difficiles les contacts directs entre producteurs (agriculteurs, artisans) et consommateurs pour l'achat des biens: en France, c'est au XIIIе siècle qu'apparaissent les "merciers"3, dont l'activité consiste exclusivement en la vente de marchandises produites par les divers corps de métiers.

La définition peut être précisée alors: le commerce intérieur comprend l'ensemble des opérations qui, par le moyen d'achats aux producteurs et de ventes à l'intérieur du territoire national, mettent les biens à la disposition des consommateurs dans un état et des conditions de temps et le lieu conformement à leurs besoins.

1конечный продукт, товар; 2таможня; 3продавец галантереи

 



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