II) Выполните снова предыдущее упражнение, ставя глаголы в отрицатель-
ную форму.
III) Составьте по три предложения с местоимением en в роли наречия места
и в роли личного местоимения.
(Напр.: Comme il regardait la cage du lion, le petit garçon s'aperçut qu'iL.en sortait
un rat (наречие = de là). — Les jeux de nos grands-pères, je n'en parle pas
(местоимение = des jeux).
IV) Укажите роль местоимения en в следующих предложениях: Des baraques,
j'en ai vu des dizaines à la foire. — Ce spectacle était affreux: j'en tremble encore. —
La foire? j'en viens et je m'y suis bien amusé. — Le petit Jean ne va pas sur les
montagnes russes: il en a peur.
V) Вставьте вместо тире местоимения в роли косвенных дополнений: Même
quand il — parle, vous voyez bien que l'égoïste pense uniquement à —. Si tu es mon
ami, écris — souvent. Ce sera le signe que tu penses à. —. Si vous ne prenez pas soin de
vos intérêts, qui donc — songera? Tu me dis que je ne pense jamais à ma mère; mais si,
j' — pense!
VI) В следующих предложениях замените два существительных в роли допол-
нений на два сответствующих личных местоимения: La fillette montra sa poupée
à sa mère. — Nous avons confié notre argent à ce banquier. — J'offrirai à mon
employé une augmentation de salaire. — Le Roi ordonna au Gouverneur la libération
de Voltaire. — Je vous présenterai mes amis. — Je vous ai présenté mes employés. —
J'ai montré les fauves à mes enfants. — Je montrerai le manège d'avions à votre fils.
VII) Выполните то же упражнение, ставя получившиеся фразы в отрицатель-
ную форму.
VIII) В следующих предложениях замените подчеркнутые местоимения в роли
дополнений на существительные: Je vous les, avais- souvent décrits. — Tu me l 'as
racontée plus d'une fois. — Nous les avons entendus la nuit dernière. — Vous les, avez
vus, quand ils se sont précipités vers le manège d'avions.
IX) Поставьте предложения из упр. VIII в отрицательную форму.
X) Вставьте вместо тире соответствующие местоимения в роли дополнений: Dès
que les enfants furent arrivés devant les montagnes russes, leur oncle — donna quelques
conseils de prudence. Puis: «N'ayez crainte», — dit-il. «Fiez —à—». Après quoi, il — dit de
monter dans le chariot. Les enfants ne demandaient qu'à — obéir, mais le chariot démarra
dans un tel fracas que le plus petit — eut peur et se mit
à pleurer, tandis que ses frères — moquaient de —. Quand ils redescendirent, l'oncle acheta
quelques cochons en pain d'épice pour ses neveux et --distribua avec un bon sourire.
|
XI) Эссе. Décrivez une foire de votre pays.
ТЕКСТ 71
TOURNESOL
Tous les jours de la semaine
En hiver en automne
Dans le ciel de Paris
Les cheminées d'usine ne fument que du gris
Mais le printemps s'amène2 une fleur sur l'oreille
Au bras une jolie fille
Tournesol Tournesol
C'est le nom de la fleur
Le surnom de la fille
Elle n'a pas de grand nom pas de nom de famille
Et danse au coin des rues
A Belleville à Séville
Tournesol Tournesol Tournesol
Valse des coins de rues
Et les beaux jours sont vertus
La belle vie avec eux
Le génie de la Bastille fume une gitane bleue3
Dans le ciel amoureux
Dans le ciel de Séville dans le ciel de Belleville
Et même de n'importe où
Tournesol Tournesol
C'est le nom de la fleur
Le surnom de la fille
J.PRÉVERT. Spectacles Le Point du jour.
Примечания:
1 Разг Так называют дешевый табак, который продается в упаковках cepoго
цвета Здесь - намек на серый дым, который поднимается из трубы, как из тр>бки
курильщика 2 Прост. Приходит, является 3 Сорт, марка сигарет — Верхушк\
Июльской колонны, возведенной на площади Бастилии, венчает Гений Свободы
в память о трех днях Июльской революции
ТЕКСТ 72
SUR LES BORDS DU CANAL SAINT-MARTIN
Le printemps était venu. Un dimanche, après avoir nettoyé sa
boutique à grande eau, Lecouvreur, sentant les chaleurs proches, décide
de «sortir la terrasse»: quatre tables rondes et huit chaises de jardin,
qu'on aligne sur le trottoir, sous un grand store où on lit en lettres
rouges: HOTEL-VINS-LIQUEURS.
Lecouvreur aime musarder1 dans le quartier, la cigarette au coin des
lèvres... Toujours la même promenade, tranquille, apaisante II longe
l'hôpital Saint-Louis, puis il regagne le quai de Jemmapes,
Des pêcheurs sont installés sur le bord du canal, au bon endroit. (...)
Lecouvreur s'arrête. Il fait beau... Partout les marronniers fleurissent, de
grands arbres qui semblent plantés là pour saluer les péniches. Des
bateliers se démènent2... Un peu plus haut, des montagnes de sable ou
de pierre, des tas de charbon, des sacs de ciment, encombrent le quai.
Des voitures traversent le pont tournant.
|
Ce décor d'usines, de garages, de fines passerelles, de tombereaux
qu'on charge, toute cette activité du canal amuse Lecouvreur...
Par les beaux jours, les locataires de l'hôtel du Nord, leur dîner
expédié3, descendent prendre le frais à la terrasse. Les huit chaises sont
vite occupées... Il fait bon4 prendre un verre5 sur le trottoir après une
longue journée de chaleur et de travail, quand le soleil s'est couché
derrière les vieilles maisons du quai de Valmy et que, peu à peu, le
roulement des voitures a fait place au bruit frais des écluses. Les
réverbères s'allument... de vieilles femmes promènent leur chien... L'air
fraîchit, un coup de vent qui vient des boulevards extérieurs apporte le
murmure de la ville... Et en face, dans le square, des vagabonds
s'étendent sur les bancs pour y passer la nuit.
Eugène Dabit. Hôtel du Nord
200
Примечания:
1 Слоняться, бродить, гулять. 2. Суетятся, стараются, крутятся как белка
в колесе 3. Поев быстро, наспех. 4. Il est agréable de 5. Разг Выпить стаканчик
вина
ГРАММАТИКА__________________________
ЛИЧНЫЕ МЕСТОИМЕНИЯ (PRONOMS PERSONNELS)
(продолжение)
I. — Вопросительное предложение: с одним местоимением в роли
дополнения:
Me v ois-tu? M' as-tu vu?
Lui parle-t-il? Lui a-t-il parlé?
Порядок слов тот же, что и в утвердительном предложении
— с двумя местоимениями в роли дополнений:
Le lui présentes-tu? Le lui as-tu présenté?
Vous présente-t-on à lui? Vous a-t-on présentés à lui7
Порядок слов тот же, что и в утвердительном предложении.
II. — Вопросительно-отрицательное предложение:
Ne le lui présentes-tu pas? Ne le lui a-t-on pas présenté?
Ne le présente-t-on pas à lui? Ne vous a-t-on pas présentés à lui?
При инверсии подлежащего отрицательная частица ne... стоит в нача-
ле предложения перед первым местоимением-дополнением; отрицатель-
ная частица pas стоит непосредственно после подлежащего. Положение
местоимений, как в отрицательном предложении без вопроса.
|
Примечание: в разговорном французском всегда можно исполь-
зовать в вопросительном предложении словосочетание est-ce que, чтобы
избежать инверсии: est-ce que tu me vois? Quand est-ce que tu le lui as
présenté?
УПРАЖНЕНИЯ
I) Поставьте следующие предложения в отрицательную форму: II m'a lu votre
lettre. — Je vous avais salué. — Tu leur as fait prendre un verre à la terrasse d'un café.
— Cette fraîcheur, le vent nous l'avait apportée, l'autre soir. — Cette question-là, il lui
en a parlé — Cette chose importante, vous m'y ave? fait penser au dernier moment.
II) Поставьте те же предложения в вопросительную форму.
III) Поставьте те же предложения в вопросительно-отрицательную форму.
IV) Замените существительные-дополнения на соответствующие местоиме-
ния: II avait nettoyé sa boutique à grande eau. — II faisait toujours sa promenade à la
même heure. — On avait planté des arbres le long des quais. — Ils ont parlé de leurs
affaires à leurs amis. — Nous avions fait asseoir nos camarades à la terrasse. — Les
vagabonds ont passé la nuit dans le square.
V) Теперь поставьте получившиеся предложения:
а) в отрицательную форму, б) в вопросительную форму и в) в вопроси-
тельно-отрицательную форму.
VI) Преобразуйте предложения с двумя дополнениями в утвердительную
форму: Je ne leur en avais pas parlé. — Les y avez-vous déjà rencontrés? —Ne les y
avons-nous pas souvent invités? — Tu ne le lui avais pas promis formellement, à la
vieille femme, de promener son chien. — Ne tes en aurais-tu pas prévenus de ce danger,
si tu l'avais su à temps? — Vous les a-t-on fait bien admirer, les vieilles maisons de
Paris?
VII) Поставьте местоимения-дополнения lui и à lui во множественное число:
«Je le lui ai déjà dit. — A lui? — A lui-même». — II ne lui plait pas de descendre
prendre le frais à la terrasse. Le médecin, pourtant, le lui a conseillé vivement. Tant pis
pour lui. Après tout, c'est à lui de décider. — Quand il but la bière que le garçon lui
avait apportée, elle lui sembla excellente. Mais quand le garçon ramassa l'argent des
clients et que ce fut à lui de payer, elle lui parut beaucoup moins bonne.
VIII) Эссе. Évoquez la paix du soir, à la ville, ou à la campagne.
ТЕКСТ 73
BOXE POPULAIRE
Au coup de gong, le benjamin1 de la «Sauvegarde»2 voulut
d'emblée3 se montrer digne de l'accueil du public et se rua sur le
champion4. Un «contre» bien placé le stoppa. «Il part trop tôt!»
gémit M. Babinet; Coudur avait lâché un juron; Mireille chiffonna
son mouchoir; Toine s'affaissa un peu plus. Mais le benjamin savait
encaisser. Ayant reniflé, il s'enfouit la figure dans ses gants et,
écoutant les leçons de son manager, se mit à danser autour de
Casella. Il feinta5, esquiva la riposte par un bond de côté et, trouvant
cette fois l'ouverture6, porta un violent crochet7 au foie.
«Coup bas! vociféra le père du champion, se dressant derrière le ring.
— Pas vrai!» protesta Coudur, qui cependant n'avait rien vu.
L'arbitre fut de cet avis, et le combat se poursuivit dans un vacarme
de vivats et de sifflets. Les adversaires, rendus prudents, s'observaient:
le cadet, la garde ramassée8, prêt à bondir, le champion feintant pour
prendre la distance.
«Vas-y, Minime!»9 braillèrent des supporters10 impatients.
Peut-être entendit-il: il y alla... De nouveau, le basané11, bien en
ligne, porta son long direct12, puis doubla du gauche13, et le petit
chancela. Sur les gradins, les hurlements reprirent. Les Méridionaux14,
moins nombreux, mais bouillants, se cassaient la voix à stimuler leur
favori; pourtant, il ne poursuivit pas. Visiblement, il se méfiait du petit
bouledogue, et voulait le laisser se fatiguer. A la fin de la reprise, il
menait nettement aux points15.
(...) M. Babinet croyait se battre aussi. Il souffrait de ne pas être au
moins arbitre, en pantalon noir et chemise de soie blanche. (...) Pour se
soulager, il mimait le combat, portant à vide de petits crochets sournois,
et faisant d'affreuses grimaces aux concurrents d'en face. Ce deuxième
round le mit à dure épreuve. Le petit entêté, sourd aux recommanda-
tions, repartait à la bagarre16 et le Toulonnais17, qui le dominait d'une
tête, le contrait18 à chaque attaque. (...)
Le vétéran esquivait, bloquait19, recevait dans les gants, répliquait
d'un «une, deux», et refermait sa garde. A la fin de la reprise, comme
Minime allait le déborder, il se dégagea d'un crochet à la tête, et l'on vit
le sang jaillir. (...)
Le neuvième, puis le dixième round n'arrangèrent rien. Dans un
silence tragique, le champion aux quinze k.o., le visage intact et les
cheveux bien collés, continuait flegmatiquement à marquer des points. (...)
Encore cinq rounds: le petit ne tiendrait jamais... Les Parisiens,
anxieux, se taisaient; c'était maintenant aux Marseillais de vociférer.
«Finis-le!» hurla l'un.
M. Babinet en sursauta d'indignation et Mireille tourna vers le
cannibale des yeux étincelants. Mais le gosse avait le cœur aussi bien
trempé que les poings. Le visage écrasé, grimaçant de douleur, il
résistait quand même. A la treizième reprise, il parut se ressaisir. Il
reprit ses sauts de côté, fit le dos rond, esquiva une droite, frappa à son
tour. Puis, comme épuisé par ce suprême effort, il baissa sa garde,
laissant une seconde son menton découvert. Le Toulonnais, le jugeant
à bout, lança l'estocade20. Il tombait dans le piège... Minime, d'un
balancement, évita le direct et, le coude sur la hanche, en pivotant, porta
un crochet au creux de l'estomac, si rade qu'on l'entendit du fond du
stade. Casella se plia en deux, comme cassé. A ce miracle, tout le public
s'était dressé. Pris de folie, les gens hurlaient: «Vas-y, Minime! Vas-y
Casella!» Le père du champion, abasourdi, montra une tête hagarde au
ras du ring. D'un geste désespéré, il fit signe à son fils de mettre un
genou au sol le temps de se reprendre, mais le Toulonnais ne semblait
rien voir et reculait en fauchant l'air de ses longs bras. Minime, fonçant
sur lui pour l'achever, le moko21 le prit par le cou, pesant de tout son
poids. «Break! Break!»22 ordonna l'arbitre.
Non sans peine, il les sépara, mais aussitôt le champion chancelant
recommença à s'accrocher. Collé à son adversaire, il le paralysait d'un
bras et frappait de l'autre.
«Hou! Hou! protestait la foule. Disqualifié21!..
— Maintenant, mets tout le paquet!24 ordonna Coudur au petit gars
quand il vint se rasseoir. Dans trois minutes tu seras champion!»
Gonflé à bloc25, ne sentant plus ses blessures, un œil à demi fermé,
Minime fonça. Casella, qui avait retrouvé son souffle, se dérobait
devant lui, passait à droite, fuyait à gauche, décochait un direct, puis de
nouveau s'accrochait. Plus que deux minutes...
Plus qu'une... La petite machine à frapper multipliait ses coups. Au
foie, au cœur. Comme dans un sac de sable qui mollissait. Puis,
soudain, il cogna plus haut. Au menton.
«Ah!»
Ce cri jaillit de mille poitrines. Le Toulonnais, déraciné par
l'uppercut26, venait de s'effondrer. Les bras en croix, il ne bougeait plus.
«Une... deux... trois», commença à compter l'arbitre.
Le vaincu grattait le tapis du talon. -
«Quatre... cinq... six...»
Il ne parvenait pas à se soulever. Ses supporters hurlaient:
«Debout! Relève-toi! Ca-sel-la! Ca-sel-la!»
Il fit un effort, se dressa sur le coude.
«Sept... huit...»
Mais non... Il ne pouvait plus... Il retomba.
«Neuf... dix... Out!»
Roland Dorgelès, Tout est à vendre.
Примечания:
1. Младший сын. Здесь, самый молодой боксер. 2. Название спортивного
общества. 3. С первого удара. 4. Тулонец по фамилии Казелла. 5. Сделал
обманное движение (глагол feinter, faire une feinte). 6. Сумев на этот раз
преодолеть защиту противника. 7. Хук, крюк, короткий боковой удар. 8.
Приготовившись к защите, приняв стойку. 9. Прозвище молодого боксера (=
Малыш). 10. Англ.: болельщики.
11. Смуглый, загорелый человек (т.е Казелла). 12. Прямой удар. 13. Тут же
нанес второй удар левой рукой. 14. Болельщики Казеллы. 15. По очкам.
16. Бросался в схватку, шел в наступление. 17. Казелла. 18. Парировал.
19. Блокировал, останавливал удар противника. 20. Последний удар, наносимый
быку матадором. 21. Смуглый, загорелый, цвета кофе "мокко". Пренебрежи-
тельное прозвище жителей юга Франции. 22. Англ.: Разойтись' 23. Публика
требует дисквалификации. 24. Жарг. Собери все свои силы. 25. Грубовато-разг.
Полный отваги и уверенности в себе. 26. Англ: апперкот, удар, наносимый снизу
под подбородок.
ГРАММАТИКА___________________________
ЛИЧНЫЕ МЕСТОИМЕНИЯ (PRONOMS PERSONNELS)
(продолжение)
Предложение в повелительном наклонении
I. — Предложение с одним местоимением в роли дополнения:
утверждение отрицание
Regarde-moi. Ne me regarde pas.
Parle-lui. Ne lui parle pas.
N.B. — Местоимение-дополнение в повелительном наклонении
в отрицательной форме подчиняется общему правилу о порядке слов
в предложении.
И. — Предложение с двумя местоимениями в роли дополнений:
Два местоимения 3-го лица:
Donne-le-lui. Ne le lui donne pas.
Из двух местоимений только одно 3-го лица:
Donne-le-moi.
Présente-mo; à lui, à eux. Ne me le donne pas.
Ne me présente pas à lui, à eux.
Ни одно из местоимений не относится к 3-му лицу:
Présentez-vous à moi. Ne vous présentez pas à moi.
N. В. — В повелительном предложении в отрицательной форме
местоимения-дополнения и отрицательные частицы ne... pas подчиняются
общему правилу о порядке слов в повествовательном предложении.
УПРАЖНЕНИЯ
I) Поставьте следующие предложения в отрицательную форму: — Jette-toi
sur le champion. — Frappez-le à l'estomac. — Écoute-la. — Protège-toi derrière tes
gants. — Maintiens-le à distance. — Mets-toi à danser autour de lui.
II) Поставьте глагол главного предложения в отрицательную форму: — Les
corps à corps, épargnez-les-lui. — Si les spectateurs te sifflent, occupe-toi d'eux. —
Fiez-vous à lui. — Précipite-toi sur lui dès le coup de gong. — Réconcilions-nous avec
eux. — Accroche-toi à moi. — Si quelqu'un vous donne un coup, rendez-le-lui. —
Séparez-vous de nous.
III) Поставьте личные местоимения во множественное число: — II se rua sur
lui, et lui porta des coups violents au visage. — 11 protesta mais l'arbitre ne l'écouta
pas.— II ne voulait pas attaquer. Mais les Méridionaux l'y encouragèrent bruyamment.
Lui, il aurait préféré attendre encore. — Pour lui faire peur, elle lui faisait d'affreuses
grimaces. — Le manager, furieux contre lui, lui demanda s'il n'était pas devenu fou. —
II commença les tours de valse qu'on lui avait enseignés.
IV) Вставьте вместо тире подходящие по смыслу личные местоимения: Le
Toulonnais maintenait son adversaire à distance, — frappant sans relâche de sa droite,
de façon à — marteler son œil ensanglanté et à — aveugler. M. Babinet. voyant le père
du champion se moquer de —, — lança des insultes et regretta de ne pouvoir — frapper
à coups de poing. Les Marseillais encourageaient bruyamment leur favori. Mireille se
tourna vers — et — lança un coup d'oeil étincelant. «Je n'ai pas peur de —», semblait-
elle — crier. Mais ils ne — regardaient pas, et paraissaient même — ignorer. Le
Toulonnais, tombant dans le piège que — tendait son adversaire, se précipita sur —.
Mais celui-ci, — évitant, — frappa si brutalement l'estomac qu'il n'eut plus beaucoup de
peine à triompher de —.
V) Эссе. Êtes-vous pour ou contre les combats de boxe? Justifiez votre opinion en
une page.
ТЕКСТ 74
LE «BISTROT1» DE LA PLACE DES FÊTES
Deux nouveaux clients sont venus, et proposent au patron une partie
de Zanzibar2. Edmond reste un peu en arrière. «Occupez-vous de ces
messieurs. Je ne suis pas pressé», dit-il. Ces messieurs expédient3 deux
tournées4 promptement. Chaque fois le patron, après avoir trinqué
soulève son verre comme si, mourant de soif, il allait le boire d'un trait.
Mais il réussit à n'en avaler qu'une gorgée de moineau, et pendant que
les autres pérorent, il le glisse sous un petit abri, ménagé à cet effet dans
l'épaisseur du comptoir. Le patron, qui est de Chaudesaigues5, déteste ce
que les Parisiens appellent la boisson. Il considère les buveurs, ses
clients, (...) comme une espèce d'hommes en tous points méprisables,
dont les coutumes sont répugnantes, l'idéal de vie, absurde, mais dont il
faut subir le contact par devoir d'état6, puisqu'on est venu exprès au
milieu d'eux pour faire fortune. Dans vingt ans, dans quinze peut-être,
on quittera cette racaille7, pour aller retrouver sur le foirai8 de
Chaudesaigues des hommes dignes de ce nom, qui auront su, eux aussi,
mettre de l'argent de côté, au lieu de le répandre sur le zinc des bistrots,
et avec qui l'on boira, le dimanche, sans se presser, dans le cabaret qui
fait le coin de la place, une bouteille de petit vin d'Auvergne.
Les camionneurs s'en vont. Puis les joueurs de Zanzibar. Edmond se
rapproche. Le patron lui tend la main: — Ça va, monsieur heuheu-
heum?.. C'est de ce grognement modulé qu'il a coutume de faire suivre
«monsieur» — en y ajoutant au besoin un raclement de gorge —
lorsqu'il s'adresse à un habitant du quartier qu'il ne connaît que de
visage. Edmond lui achète de temps en temps un paquet de cigarettes,
mais ne «consomme» presque jamais. L'homme de Chaudesaigues ne
l'en estime pas moins, bien au contraire. Il faut qu'il y ait. des
«consommateurs», pour que les Auvergnats de Paris puissent assurer
leurs vieux jours. Mais de temps en temps on est heureux de serrer la
main à quelqu'un qui n'est pas un «consommateur», qui est une créature
raisonnable.
Jules Romains. Les Hommes de bonne volonté, t. IV.
Примечания:
1. Прост. Бистро, небольшое кафе. 2. Азартная игра в кости. Прост.: faire un
zanzi. 3. Пьют второпях, быстро заглатывают. 4. Прост. Один из посетителей
угощает всех присутствующих: payer, offrir, une tournée. 5. Родом из Оверни. —
В дальнейшем повествовании появляется иронический оттенок. 6. По долгу
службы. 7. Отбросы общества, подонки (суффикс -aille придает слову
уничижительный оттенок. Ср. ferraille, canaille, и т.п.). 8. Ярмарочная, базарная
площадь.
ГРАММАТИКА___________________________
ЛИЧНЫЕ МЕСТОИМЕНИЯ (окончание)
А) С инфинитивом.
I. — Je veux le dire. Je ne veux pas le dire.
Tu vas me le dire Je ne vais pas te le dire.
Как правило, местоимения-дополнения стоят непосредственно перед
глаголом в неопределенной форме (см. стр. 190).
Отрицательная частица ne обычно стоит перед вспомогательным
глаголом, а частица pas - после него.
II. — J e. le fais partir. Je ne le fais pas partir.
Je l'entends parler. Je ne l'entends pas parler.
Если в роли вспомогательною глагола выступают глаголы: laissa
faire, envoyer, или глаголы чувственного восприятия, такие, как: voit
entendre и т.п., местоимение-дополнение стоит не перед инфинитивом
а перед вспомогательным глаголом.
Отрицательные частицы ne... pas обрамляют группу:
местоимение-дополнение + вспомогательный глагол.
Ш. — Le désir défaire un voyage...Le désir de ne pas faire un voyage...
Pour faire un voyage...Pour ne pas le faire...
Travailler est nécessaire. Ne pas travailler est impossible.
Когда отрицание ne... pas относится к самому инфинитиву, а не
к остальным членам предложения, оба элемента отрицания в современном
языке стоят рядом, перед глаголом в неопределенной форме.
Б) С причастием настоящего времени (или с деепричастием).
I. — Порядок слов в предложении см. на стр. 216: en le lui disant; en me le
disant, en vous présentant à lui...
II. — Об отрицательных частицах см. таблицу на стр. 216 (правило
ОТЛИЧАЕТСЯ от правил для инфинитива):
en ne le faisant pas...
УПРАЖНЕНИЯ
1) Замените подчеркнуты е существительные в роли дополнений на личные
местоимения: Occupez-vous de c es messieurs. — - Occupez-vous de ce travail. — Le
boxeur encaissera le coup. — Le patron pense au pays natal. — Le jeune garçon se tirera
peut-être de ce mauvais p as.— J'ai bu un petit vin blanc excellent.