Nos vieilles villes malades




Tout le monde est d'accord: les grandes villes, dans le monde entier, sont malades. Mais les médecins ne savent encore très bien quelles sont leurs maladies ni, bien sûr, comment ils pourraient essayer de les guérir.

Tout se passe comme si les villes, comme beaucoup d’hommes et de femmes, avaient le cœur malade. Chaque année, 5 000 Parisiens sont chassés du centre; de 1968 à 1975, le nombre des habitants de la ville entière diminue de 300 000; Lyon, pendant le même temps, perd 70 000 personnes; Lille, 21 000; Nancy, 16 000. Partout, ce sont les plus pauvres qui doivent partir s'installer dans les lointaines banlieues pour habiter ce qu'on appelle maintenant les «grands ensembles» où il est souvent difficile de trouver où habite quelqu'un. Les plus riches, seuls, peuvent acheter on appartement dans une vieille maison remise à neuf, «rénovée» comme on dit. Partout, les immeubles de bureaux et les magasins chassent les habitants dans les banlieues.

Une autre maladie des temps modernes, le cancer, c'est le nombre toujours plus grand des autos. La voiture nous a apporté la liberté d'aller facilement à notre travail, de partir en vacances où nous voulons; mais comment ne pas penser au bruit, à la poussière, à la fumée, aux dangers représentés par toutes ces voitures, de plus en plus nombreuses chaque année?

En pensant à nos villes, une autre image encore vient à l'esprit. Ces tours qu'on voit maintenant sortir partout font penser à ces gros boutons qu'on appelle des furoncles. Elles poussent à Marseille, à Grenoble, et dans beaucoup de villes moins grandes. À Paris, après celle de Maine-Montparnasse, elles sont venues, par dizaines, défigurer le visage de Paris. Certains aiment, pourtant, cette façon de «vivre au sommet». Faut-il dire oui ou non aux tours? On discute beaucoup et, pendant ce temps, elles continuent à sortir de terre. On ne peut plus les détruire. Alors, on décide que les prochaines seront un peu moins hautes. Mais, est-ce une solution, un remède?

Les médecins modernes jugent bon de distraire les malades. Demandons-nous alors quelle peut être la place de l'art dans nos villes, aujourd'hui? Vers 1955, les Américains ont commencé à peindre les plus gris de leurs murs extérieurs. En France, l'architecte Aillaud a mis des portraits de poètes sur les murs de «La Grande Borne», au sud de Paris; d'autres ont mis des sculptures sur les places des villes nouvelles.

Pour pouvoir mieux respirer, on essaie maintenant de retrouver un peu «d'espace vert» — le mot est à la mode — mais c'est souvent trop tard et ce n'est jamais facile.

On essaie de rendre certaines rues aux gens à pied, aux piétons: les autos n'ont pas le droit d'y passer. Mais ces «rues piétonnières» ne sont pas faciles à ouvrir.

En 1976, le gouvernement français a décidé de nommer un seul patron pour s'occuper de toutes les villes. Bravo! Depuis Molière, les malades aiment mieux être soignés par un seul et bon «médecin de famille» que par dix «spécialistes» qui se disputent trop longtemps avant de se mettre d'accord.

 

Moyens de transport à Paris

Une grande ville moderne occupe un teritoire de plusieurs hectares et il faut toute une journée pour la traverser à pied d'un bout à l'autre. Pour transporter chaque jour à leur travail de milliers de personnes, on a créé des moyens de transport les plus divers. Il y a d'abord des moyens de transport en commun.

Les lignes d'autobus sillonnent les grandes artères de Paris. A chaque arrêt, il y a une machine qui distribue des tickets portant des numéros. Il y a deux réseaux d'autobus: le réseau urbain et le réseau de banlieue.

A Paris, les trolleybus ne sont pas nombreux. Ils desservent surtout des localités de banlieue. Il n'y a plus de trams à Paris. Il y a des moyens de transport individuels: auto, bicyclette, motocyclette, scooter, taxi.

Il est difficile de conduire dans Paris. Il est difficile de stationer dans le centre, il est aussi difficile d'abandonner la voiture en stationnement.

Le métro parisien n'est pas élégant, ne confortable, mais il est pratique. La circulation souterraine est intense à Paris. Le métro couvre toute la surface de la capitalel française. Les trains sont composés de 4—5 voitures de deuxieme classe еt d'une voiture de premiere classe.

Le métro et tous les transports de surface, réunis, voient passer plus de deux milliards de voyageurs par an. De plus, les trains de banlieues transportent chaque jour presqu'un million de voyageurs. Les problèmes de circulation, de stationnement sont de plus en plus pressants.

 

Les problèmes des grandes villes

De nos jours, les riches, les gens aisés (зажиточные) quittent les grandes villes pour aller vivre à la campagne ou du moins dans des quartiers résidentiels dans les banlieues. Pourquoi?

Dans les grandes villes, il n'y a pas assez d'espaces verts mais il y a trop de béton et pas assez de verdure (растительность). Les espaces, ou les enfants peuvent s’amuser, sont réduit (ограниченный), c’est pourquoi un appartement dans une grande ville n'est pas un cadre idéal pour élever un enfant qui a besoin de se dépenser physiquement (много двигаться).

Des logements dans les grandes villes coûtent cher, c’est pourquoi certains ne peuvent pas se permettre d'acheter ou de louer une maison ou même un appartement.

La pollution atmosphérique est un problème important dans les grandes villes. L'air y est très pollué à cauze de la circulation, qui y est toujours très animée, et la fumée qui sort des usines.

Le bruit est aussi un facteur qu'il ne faut pas oublier. Les gens qui habitent près des routes, vivent constamment (постоянно) dans le bruit.

À cauze des problèmes économiques, parfois il est dificile de trouver du travail dans les grandes villes. Un grand nombre de gens se retrouvent au chômage. C'est une des raisons que le nombre de S.D.F (sans domicile fixe) s'est accru considérablement.

Il y a beaucoup plus de problèmes sociaux dans les grandes villes. Les gens, même ceux qui vivent dans le même immeuble, ne se connaissent pas. Il n'existe pas d'esprit de communauté comme dans un village à la campagne. Il n'y a pas non plus de respect de la propriété et le vandalisme est un problème auquel les grandes villes doivent faire face.

 

Les magasins de Paris

(généralités)

 

 

Le commerce en France a conservé un grand nombre d'usages et de traditions. Les magasins se répartissent en plusieurs catégories et vous êtes servi différemment dans une boutique, dans un Monoprix, dans un Prisunic ou bien un Uniprix, à la Samaritaine, au Printemps, au Bon Marché, aux Galeries Lafayette dont le grand magasin et le magasin populaire sont les ancêtres.

Les grands magasins. Apparus au siècle dernier, ils furent les premières grandes surfaces implantées alors dans les centres-villes. C’est en 1852 que A. Boucicaut a ouvert le premier grand magasin, rue de Sèvres à Paris: il portait l'enseigne Au Bon Marché. Les grands magasins ont été axés longtemps sur l'habillement, les nouveautés, et jouent encore à l'heure actuelle un rôleimportant dans la diffusion de la mode. Voici les caractéristiques de ce type de magasins:

· ils sont implantés traditionnellement dans les centres-villes et aujourd'hui dans les centres commerciaux;

· à Paris, trois de ces magasins ont plus de 40 000 m2 de surface de vente; en province, la surface de vente oscille entre 2 500 et 15 000 m2;

· ils offrent une vaste gamme de produits groupés sous forme de rayons dont chacun constitue en fait un magasin spécialisé (jusqu'à 300 000 articles différents);

· ils comprennent souvent un rayon alimentaire en libre service;

· ils offrent de nombreux services à leurs clients: crédits, échanges, livraisons...

· on note la présence de vitrines extérieures (étalages);

· ils sont exploités sur plusieurs niveaux dans un cadre agréable, soigné, parfois riche;

· ils pratiquent le libre choix avec paiement à chaque rayon (présence de personnel de vente);

· ils souffrent de l'absence de parkings (sauf dans les centres commerciaux).

Le libre-service. C’est une forme de commerce où les objets sont exposés à votre vue. Vous vous servez vous-mêmes et vous passez à la caisse. Le système libre-service est aujourd’hui largement répandu (supermarchés). Il évite un coût de main-d’œuvre élevé (vendeurs), mais il laisse le consommateur seul devant son choix et devant un certain nombre de tentations que l’agencement des rayons a pour but de provoquer. Les étiquettes et les emballages portent un certain nombre de renseignements (prix, composition, poids, date limite de vente).

Organisation de l'espace à l'extérieur: parking (sur place, il offre au client la possibilité de stationner gratuitement sans limite de temps, ce qui permet de faire les courses tranquillement et sans lésiner sur la quantité achetée), station-service (elle équipe en général le parking. Les clients venant parfois de loin «récupèrent» la dépense liée au trajet en achetant de l'essence moins chère. Et 90 % des automobilistes venus prendre de l'essence rentrent dans le magasin pour un achat), galerie marchande (elle accompagne presque tous les grands supermarchés et hypermarchés), centre commercial (il comprend des commerces et des services – cafétéria – très variés ainsi que des lieux de distribution, de sport, de loisirs).

L’hypermarché. C'est le plus grand des magasins à grande surface: de 2 500 m2 à 20 000 m2. Il est souvent assez loin de la ville. Les clients arrivent en auto: il y a un très grand parc à voitures. On y trouve en libre-service toute l'alimentation et les appareils ménagers, les meubles, les vêtements, etc. Autour de l'hypermarché, d'autres services: centre auto (vente d'essence, lavage des voitures, etc.), centre jardin (vente de plantes, d'outils), restaurant, café, etc. Le premier magasin de ce type est apparu en France en 1963, à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans la région parisienne; il portait l'enseigne de Carrefour. Les hypermarchés pratiquent une politique de marges et des prix réduits qui sont de plus en plus la locomotive d'un centre commercial.

Le supermarché. Comme l'hypermarché, c'est un magasin en libre-service de 400 m2 à 2 000 m2. Le supermarché se trouve dans la ville, ou plus souvent dans les quartiers extérieurs. Les caractéristiques des supermarchés sont les suivantes: établissement indépendant ou rayon distinct d'un magasin qui vend l'ensemble des produits alimentaires et un assortiment plus ou moins important de produits non alimentaires. Le premier supermarché a fait son apparition en France en 1958. Au début de 1986, le supermarché français a une surface moyenne de 900 m2, il emploie en moyenne 25 personnes, dispose de 26 caisses de sortie.

La supérette. C'est un petit supermarché (de 120 m2 à 400 m2). C’est un petit libre-service qui joue le rôle d'un magasin de proximité, en ville ou dans les villages. Elles offrent un assortiment réduit en produits alimentaires ainsi qu'une gamme de produits non alimentaires d'achats fréquents (droguerie, entretien, hygiène...). De nombreuses supérettes sont exploitées par des commerçants indépendants car elles ont pris le relais des épiceries de quartier traditionnelles.

La boutique. C'est un petit établissement tenu par un boutiquier (petit commerçant). D'habitude il s'agit du petit commerce de détail: chaussures, confection, vêtement de sport, tricots pour Dame, pour Homme, etc. Le patron ou l'unique employé s'occupe de vous. Ce ne sont pas des magasins à libre service. Vous entrez, on vous demande ce que vous désirez. Même si les achats dans ces magasins ne sont pas obligatoires, il est recommandé cependant de ne pas quitter le magasin sans avoir fait un petit achat. Dans ces petites boutiques on vous fera parfois une petite remise car les prix ne sont pas fixes. Nombreux sont ceux qui lèchent les vitrines des magasins sans y acheter.



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